LE MARIAGE en lecture à la SACD

VOICI LE COURRIER QUE NOUS AVONS REÇU APRES LA LECTURE D'ETAPE A LA SACD LE 5 AVRIL DERNIER

Objet: HIER!!!!!!!!!!!!!!

Chère Marie Hélène, cher Henri,

Ce petit mot pour vous redire à quel point la « lecture » à laquelle nous avons assistée hier, Michel et moi, a été pour nous un moment de grâce et de vérité, comme on en rêverait plus souvent, peut-être, au théâtre…

Je mets le mot lecture entre guillemets, tant le travail nous a paru aller bien au delà…

par la mise en espace, qui pourrait déjà être, à mon sens, une première vraie proposition de mise en scène… On te doit cette évidence, Henri! Nous connaissons la grande exigence que tu as pour ton travail, qui ne trompe pas sur le talent et le professionnalisme qui t’animent...

Par l’équipe lumineuse et vibrante de vos comédiennes, investies corps et âme, dans ce beau chant du monde, celui, éternel, de l’être humain qui cherche un sens à sa vie, une place dans ce monde difficile où vivre ensemble est toujours un problème… J’ai été particulièrement sensible à ces paroles de femmes qui se libèrent…A ces mères, ces filles, ces générations qui se cherchent s’affrontent et apprennent à conjuguer amour et liberté..

Universelles et intemporelles, elles ont aussi éveillé en moi un sentiment d’appartenance à un monde, (mes parents étaient pieds noirs de Tunisie,) qui a baigné mon enfance…

Enfin, bravo  à toi, Marie Hélène… car sans un bon texte, quels que soient les talents conjugués, on ne peut rien faire, ou pas grand chose…

Ton texte est bon, certes oui!!! Il a cette évidence du théâtre dont l’absolue nécessité nous apparait parfois… Celle d’un Jean Vilar, qui voulait rendre le théâtre accessible à toutes et tous… La présence de ces femmes parmi votre public, l’accueil chaleureux de nos personnes autour de ces mets délicieux, toute l’organisation nous a, comment dire, réchauffé, charmé, surpris…Mais oui le théâtre c’est aussi cela, ce qui nous donne un instant cette merveilleuse sensation que l’on appartient à une famille…Une évidence aussi à la manière d’un Pagnol.. Comme lui, tu as su mettre en lumière, le destin de ces êtres humbles et grandioses dans leur humanité…

Encore bravo!

On vous aime!

Catherine Aymerie et Michel Favart

Quelques images prises par Bernard Loyal